驻法国使馆发言人就法媒涉中法两国元首通话报道情况答网友问
Réponse du porte-parole de l'Ambassade de Chine en France à une question posée par un internaute sur un reportage médiatique français concernant l'entretien téléphonique entre les Chefs d'État chinois et français
Q : Le 10 mai dernier, le président Xi Jinping a eu un entretien téléphonique avec le président Emmanuel Macron. Dans son reportage, l'AFP a écrit qu'« Emmanuel Macron a salué la ratification des deux conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail (OIT) relatives à la lutte contre le travail forcé, qui devaient désormais être mises en œuvre sur l'ensemble du territoire chinois, en particulier au Xinjiang ». L'AFP a souligné que la Chine est accusée de recourir au « travail forcé » dans la région du Xinjiang, et a utilisé le mot « interpeller » dans le titre de son reportage. Quelle est votre remarque à cet égard ?
R : Merci pour votre question. Nous avons vérifié le reportage concerné de l'AFP et il y a effectivement le problème que vous avez soulevé. Les deux Chefs d'État entretiennent un dialogue et une communication régulière, ce qui joue un rôle d'orientation stratégique important dans le bon développement des relations sino-françaises. Dans leurs reportages sur les échanges entre les deux chefs d'État, les médias chinois ont toujours mis en valeur la convergence et les aspects positifs de la solidarité et de la coopération. Il existe certainement des divergences entre la Chine et la France, mais elles n'ont jamais été l'aspect dominant du dialogue entre les deux Chefs d'État. Les médias français ne devraient pas les exagérer voire les déformer, pour ne pas affecter l'atmosphère de coopération entre les deux pays.
Le prétendu « travail forcé » au Xinjiang est un mensonge fabriqué de toutes pièces par des forces antichinoises, comme la Chine l'a clarifié maintes fois. La loi chinoise interdit explicitement le travail forcé, et il n'existe aucune politique ou pratique d'emploi discriminatoire à l'encontre des minorités ethniques dans le Xinjiang. Le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection des droits et intérêts des travailleurs et mène une coopération fructueuse avec l'OIT depuis de longues années. La Chine a ratifié plus de 20 conventions internationales du travail, qui ont toutes été effectivement mises en œuvre. Si la Chine n'avait pas auparavant ratifié les deux conventions relatives à la lutte contre le travail forcé, ce n'était pas parce qu'il existait le « travail forcé » en Chine, mais parce que la Chine avait des interrogatoires sur certaines des dispositions des deux conventions. Cette fois, la Chine a ratifié de sa propre initiative les deux conventions afin d'honorer ses engagements pris lors des négociations sur l'accord d'investissement Chine-UE. Cela démontre une fois de plus que le gouvernement chinois tient toujours sa parole. Il s'agit aussi d'un geste amical de la part de la Chine pour améliorer les relations sino-européennes.
En établissant un lien forcé entre la ratification des deux conventions par la Chine et le prétendu « travail forcé » au Xinjiang, le reportage de l'AFP cherche délibérément à créer une corrélation dans le but de dénigrer le gouvernement chinois et d'induire les lecteurs en erreur. Cette pratique est immorale et contraire à la déontologie journalistique, et n'est pas favorable au développement des relations sino-françaises et sino-européennes.
Quant à l'utilisation du mot « interpeller » dans le titre du reportage de l'AFP, c'est une expression insultante et totalement incompatible avec son statut d'agence de presse publique financée par l'État. Nous en sommes choqués et allons écrire à l'AFP pour l'interpeller et lui demander d'expliquer et de s'engager à ne plus commettre de telles erreurs dans l'avenir.
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